Droits humains à Madagascar : la situation inquiète toujours
2/03/2016 |
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Amnesty international vient de publier un communiqué faisant état de la situation des droits humains dans le monde dans le cadre d’un rapport annuel. Pour le cas de Madagascar, cette ONGI ou Organisation non gouvernementale internationale à but non lucratif a conclu que la situation est inquiétante dans le pays.
La Radio France Internationale (RFI), a rapporté qu’aucune amélioration n’a été faite depuis les deux dernières années concernant les droits humains à Madagascarselon le rapport annuel d’Amnesty international. Cette organisation a pointé du doigt le régime de Hery Rajaonarimampianina. Des abus et des manquements ont été remarqués par la société civile malgache et les agents d’Amnesty international travaillant dans la Grande île. Ces accusations sont notamment axées sur des exécutions en dehors du cadre juridique et le recours abusif à la force selon ce rapport accablant.
Ce rapport a également évoqué les instabilités politiques et les menaces qui pèsent sur la réconciliation nationale, sans oublier le développement économique de Madagascar.
Amnesty international a mis en exergue un nombre extravagant de personnes pauvres dans le pays. Ce taux élevé de pauvreté risque fortement d’éloigner l’accès de ces personnes vulnérables aux droits économiques et sociaux. La malnutrition, la sous-nutrition, l’accès à l’eau potable et l’électrification sont des réalités dans le pays. Cette vulnérabilité de la population est un terrain favorable pour créer des tensions sociales, a insisté cette ONGI.
Les organismes humanitaires ont conscience de ce grand problème qui met en cause le président de la République Malgache Hery Rajaonarimampianina.
Nombreux sont ceux qui confirment les accusations d’Amnesty international à l’instar des associations pour la défense des droits Humains à Madagascar. "L’État malgache, les agents de l’État en particulier, sont les premiers à bafouer les droits humains à Madagascar.
Ceux qui sont responsables de l’application des lois… Ils pillent, ils volent, ils exécutent, des fois sans raison… des gens, des témoins… Mais on a peur de dénoncer parce que les représailles sont dures", a déclaré Andrianirainy Rasamoely, le président de ces associations.
Source: linfo.re