Une parité fixe de l’ARIARY avec l’EURO ou USD serait-elle vraiment une aberration ?
4/09/2019 |
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Une parité fixe de l’ARIARY avec l’EURO ou USD serait-elle vraiment une aberration ?
Depuis que Madagascar est devenu un exil pour des opposants comoriens, et qu’on a assisté récemment à l’expulsion de ressortissants malagasy des Comores, la relation diplomatique entre voisins de l’océan indien n’est pas au beau fixe.
Cela met en lumière dans la presse les relations sociaux et économiques qui lient les deux pays, et on apprend au passage que la monnaie comorienne a une parité fixe avec l’EURO, première raison qui poussent des ressortissants malagasy à venir travailler aux Comores, leur permettant ainsi que gagner l’équivalent en EURO qui, une fois rapatrié à Madagascar, représente une sacré somme d’argents par rapport au salaire local.
Nous nous posons alors la question de notre nécessité de garder une monnaie flottante, est-ce une condition des bailleurs de fonds ?
Déjà, l’EURO est la somme de parités fixes entre les monnaies nationales des pays européens et la nouvelle monnaie communautaire.
Est-ce une nécessité économique ?
Nous ne pensons pas non plus, car la balance commerciale de Madagascar représente un déficit colossal. Nous importons énormément par rapport au volume d’exportation.
Pour nos besoins au quotidien (PPN, énergie, médicaments, habillements …), nous importons tout, à se demander qu’est ce qu’on produit vraiment dans ce pays.
Pour nos exportations, on détient un quasi-monopole sur la plupart de nos produits comme le poivre, litchis ou encore la vanille qui se vend 5 EUROS la tige chez les distributeurs européen. Nous n’avons pas vraiment de problèmes au niveau du prix de vente par manque de concurrence dans ce domaine, sans tomber dans l’exagération bien évidemment.
Etant donné notre économie dépendant fortement de denrées extérieures, plus nous importons, plus nous avons besoin de devises, et plus l’Ariary se déprécie, et au final, on a un taux d’inflation qui devient intenable, palpable actuellement.
Au bon entendeur.
H2R