1 730 km à pied pour Madagascar Pour soutenir les habitants l'île de Madagascar, c'est à pied que Régis Languillat, a quitté Guérande le 21 avril pour Rome. Une longue marche pour récolter des fonds.
27/04/2016 |
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Il a traversé le Vignoble nantais et s’est arrêté à Mouzillon mercredi 20 avril. Le temps de signer un cahier de passage. L’association Vahiny Madagascar qu’il soutient a vu le jour en 1994. Lors de sa première marche humanitaire en 2011, Régis Languillat était parti de Guérande à Paris.
Notre homme s’était offert le luxe d’aller interpeller le député-maire de Guérande, Christophe Priou, à l’assemblée nationale, et ainsi sensibiliser les politiques sur la situation très critique de la vie à Madagascar. En 2014, il réalisa Guérande-Marseille, une marche qui a rapporté beaucoup plus que prévu, puisqu’en chemin, un généreux donateur offrait 50 000 € pour aider à la construction d’une école.
Cette année, notre aventurier au cœur d’or a choisi de quitter Guérande et de marcher jusqu’à Rome. Comment s’y prend-il pour récolter des fonds en chemin ? Déjà, notre marcheur est parti léger. C’est-à-dire sans nécessaire de camping. Il se débrouille au gré des rencontres à trouver sur sa route gîte et couvert pour la nuit. Chaque fois qu’il est accueilli, il reverse 15 € à l’association. « Pour 5 € récoltés, on offre un mois de cantine à un enfant », explique le Guérandais.
Partager sa marche
Dès qu’il rencontre quelqu’un en chemin, il fait part de son projet, sans faire de forcing. Les personnes intéressées par l’action de l’association décident bien souvent, soit de faire un don en ligne, soit d’envoyer un chèque à l’association Vahiny Madagascar.
Si des gens veulent l’encourager lors de cette marche salutaire, ils peuvent le contacter par téléphone, et ainsi le retrouver sur son itinéraire du jour.
Ils devront s’acquitter de la somme de 2 € par personne, et pourront partager quelques kilomètres à la découverte d’un homme passionné et passionnant, qui définit son aventure comme suit : « Ne me parlez pas d’exploit, mais seulement de vivre des moments d’exception ! La marche apaise, le chemin vous prend, et le rythme des pensées s’accorde à la vitesse de la marche », explique celui qui doit normalement rejoindre Rome le 22 juillet, après trois mois de marche quotidienne.
Source: lhebdodesevreetmaine.fr