L'association bâtit des ponts vers Madagascar
17/02/2016 |
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Les adhérents de Solidarité, entraide, fraternité (SEF) franco-malgache se sont réunis pour dresser le bilan d’une année 2015 riche en réalisations.
Aujourd'hui, on peut dire que l'association Solidarité, entraide, fraternité (SEF) franco-malgache est passée à un nouveau stade en attaquant le projet de construction d'un collège-lycée à Manandriana, à 17 km de la capitale de Madagascar.
« Nous avons terminé en 2013 la construction de l'école primaire d'Ambohitsoa, raconte Maryvone Delavault. Ce collège existait déjà, mais n'a d'existence officielle que depuis juin 2015. Ses 940 élèves ne disposaient pas de suffisamment de bâtiments ou ils étaient dégradés. Nous avons donc participé cette année à la construction de la première tranche – un bloc sur deux – de ce projet, en accord avec les enseignants du collège. »
L'école et l'éducation
Financée en grande partie par les recettes accordées par « Montgolfières en Thouarsais » dans le cadre d'un partenariat lors des Montgolfiades, cette construction demande encore à être étoffée : « Nous travaillons dans le cadre d'une coordination franco-malgache depuis 2010. Celle-ci a notamment permis la formation pédagogique de 25 enseignants du primaire et du collège début 2015. Désormais, nous devons aussi nous pencher sur l'équipement sanitaire du site. »
La borne-fontaine insuffisamment sécurisée en adduction d'eau va prochainement être remplacée par un vrai branchement à la Jirama – service d'eau malgache – et 2017 devrait voir la construction d'un bloc sanitaire à la hauteur. Dans le même temps, les 180 adhérents de SEF franco-malgache entament un programme d'adduction en eau potable dans la brousse, au nord de Madagascar.
Mais leur action n'est pas seulement immobilière. Elle repose aussi sur des échanges scolaires entre les 2nde du collège-lycée et de Jean-Moulin à Thouars, et des écoles de Bouillé-Loretz et Largeasse. Sans même parler des séjours sur place de trois jeunes filles bénévoles – soutien scolaire et sensibilisation à l'hygiène – ou encore des parrainages d'enfants.
« Les bénévoles qui se rendent à Madagascar le font à leurs frais », souligne Maryvone Delavault, qui constate la dégradation sur place : « La situation empire ; 94 % de l'économie est informelle là-bas et le gouvernement dispose de très peu de ressources pour développer Madagascar. La déscolarisation est énorme. Nous recherchons toujours des bénévoles, surtout des jeunes ou des enseignants en retraite pour le soutien pédagogique. »
Source: lanouvellerepublique.fr