En rappel des faits, trois personnes sont arrêtées en Afrique du Sud pour y avoir fait transiter 73,5 Kilos d’or en provenance de Madagascar et à destination de Dubaï.
Cette arrestation a fait surgir l’existence d’un réseau de trafic impliquant plusieurs personnes à Madagascar, qui se trouvent actuellement sous mandat de dépôt, dans l’attente de la suite des investigations.
Pour tenter une extradition des prévenus et de l’or saisi, l’Etat malgache a envoyé une délégation officielle, comprenant des avocats malgaches et des officiels, sans succès.
L’Etat malgache change alors de stratégie, et engage un avocat sud-africain qui a plaidé dans le dossier lors de l’audience du 1 er Février 2021.
Cette intervention de l’Etat, à fournir des avocats pour la défense des accusés interpelle pourtant.
Pour les personnes arrêtées sur le sol malgache, l’Etat est dans une position d’accusation, et procède à l’arrestation pour faire fonctionner la justice par le biais du pôle anti-corruption, sans fournir des avocats pour qui que ce soit.
Par contre, en Afrique du Sud, l’Etat malgache se charge de la défense des personnes, prises en flagrant délit de trafic.
La prochaine audience aura lieu le 19 Février, et fournira peut-être une explication sur toute cette agitation qui sort de toute logique judiciaire.
H2R