Ils seront près de 700 acteurs locaux à participer au démarrage des concertations nationales sur les systèmes alimentaires à Madagascar, jeudi prochain. Objectif : alimenter les réflexions sur cette question et déterminer les engagements que la Grande Île prendra pour la transformation et l’amélioration de ses systèmes alimentaires.
Trois thématiques qui serviront de ligne directrice à l’élaboration d’une feuille de route seront au centre des discussions. L’accès à une alimentation diversifiée, saine et nutritive, la gouvernance ainsi qu’une production résiliente face au changement climatique seront traités par ces acteurs. « Cette mobilisation devra stimuler les échanges et les réflexions en faveur des systèmes alimentaires qui contribuent à la fois à la santé de tous, à nos moyens d’existence et à la préservation de nos ressources naturelles », a lancé le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche (MAEP), Lucien Ranarivelo.
Madagascar aura à organiser trois concertations nationales, en vue du Sommet des Nations-Unies sur les systèmes alimentaires. Un pré-sommet devra se tenir avant le mois de septembre de cette année. La première concertation de cette semaine se fera en ligne et des dispositifs sont mis en place pour permettre au grand public de suivre les débats et interagir sur les questions qui seront posées sur des thématiques ayant trait au sujet.
L’enjeu est en tout cas de taille. La performance des systèmes alimentaires du pays est loin de répondre à l’objectif d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’après ce qui découlait du diagnostic mené à l’échelle nationale depuis le mois de décembre 2020. Madagascar figure encore parmi les pays où des niveaux alarmants de faim sont enregistrés, si on se réfère à l’Indice de la faim dans le monde (GHI).