Hery Rajaonarimampianina plaide pour la conservation à l’université de Cambridge
23/11/2015 |
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A quelques jours du COP21, le président Hery Rajaonarimampianina fait en quelque sorte le point de la question environnementale et les potentiels et spécificités et surtout les défis auxquels Madagascar se prépare à faire face. C’était ce 20 novembre dernier devant les étudiants et chercheurs de l’université de Cambridge où il a effectué une visite et participé à une table ronde organisée par la CCI (Cambridge Conservation Initiative) pour discuter des voies et moyens dont cette université pourrait aider Madagascar face aux défis de la conservation de la biodiversité. Il a aussi rencontré des chercheurs et des étudiants africains, dont des malagasy, impliqués dans le Programme Cambridge-Afrique.
Madagascar est l’un des hot-spots de la biodiversité de la planète. L’environnement marin de Madagascar est aussi d’une importance planétaire par ses mangroves et les récifs coralliens.
Hery Rajaonarimampianina a exposé la vision malagasy pour la conservation de la biodiversité, laquelle intègre et soutient le développement durable. Comme dans d’autres pays du monde, la biodiversité et les habitats naturels sont menacés par un certain nombre de fléaux et de pressions, dont la déforestation et le commerce illégal d’espèces sauvages. Madagascar a développé sa feuille de route et a, entre autres, triplé la superficie de ses aires marines protégées.
Par rapport à ces défis, le chef de l’Etat a exprimé sa confiance quant à l’appui et au soutien qu’apporteront l’Université de Cambridge et la communauté de la conservation du Royaume Uni.
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Le Dr Mike Rands
Le Dr Mike Rands, Directeur exécutif de la Cambridge Conservation Initiative, a fait remarquer que la CCI est toujours disposée à partager son expertise pour aider Madagascar à relever les défis de la conservation.
Plusieurs partenaires au sein de la Cambridge Conservation Initiative ont des liens étroits avec Madagascar, et la plupart sont impliqués dans le renforcement des capacités des chercheurs et des ONG de conservation à Madagascar. Des représentants de Fauna & Flora International, l’UICN, BirdLife International et l’Association de biologie tropicale, le Durrell Wildlife Conservation Trust et Blue Ventures ont également participé à la table ronde.
Source: Bill - madagascar-tribune.com