Deux pays restent devant, c’est la Syrie et le Soudan du SUD.
Les eux pays cités là-dessus occupent les deux premières places en termes de pauvreté, selon les statistiques officiels que nous pouvons trouver sur https://atlasocio.com.
MADAGASCAR ferme le podium de ce triste palmarès, en occupant la troisième place.
Si les deux premiers sont connus pour avoir vécu des génocides et des guerres, faisant des milliers de victimes, Madagascar n’a rien connu de tout ça.
C’est un pays, célèbre pour ses contrés paradisiaques, sa richesse minière et le sourire affiché par ses enfants, malgré une misère généralisée.
A l’échelle de l’Afrique, Madagascar occupe la deuxième place, bien devant plusieurs autres pays qui ont connu des conflits régionaux et des guerres civiles.
Mais comment les malgaches sont-ils arrivés là ?
La plupart du temps, c’est la faute de l’autre, de l’étranger qui pille, des pédophiles européens, des asiatiques qui achètent les bois de roses … jamais le malgache ne se remet en question.
Pourquoi les étrangers règnent en maître sans partage dans ce pays ?
La réponse est « Parce qu’on les autorise », oui les malgaches sont complices.
Tout le système judiciaire est corrompu, c’est la loi du plus fort qui règne. Quand on est pauvre dans ce pays, on n’a pas intérêt à porter aucune affaire devant la justice.
Une fois, en tant que journaliste, j’ai demandé à un avocat qui officie à Antananarivo comment se déroule son travail ? Il a répondu avec ironie « Ici, nous on ne défend pas selon les règles de l’art, on se contente d’être l’intermédiaire entre notre client qui verse et le juge qui perçoit le paiement ».
Cette justice gangrénée, qui enfonce le pays dans la corruption et l’arrangement entre les plus forts.
Quand le mari d’une élue renverse et tue un passant avec son véhicule, ce n’est pas considéré comme un homicide involontaire, NON, on s’arrange avec les victimes, et la justice ne voir rien, « Circulez, il n’y a rien à voir ».
Pour aller un peu plus loin, il suffit de constater les irrégularités au niveau des instances électorales, ou pire, au niveau de la plus haute instance juridique, la HCC qui n’a jamais cachée sa partialité.
Par la manipulation du peuple, des faits non constitutionnels deviennent constitutionnels, des plaintes régulières deviennent irrecevables.
Mais cette pratique fragilise les institutions, et beaucoup de personnes qui convoitent le pays y voient une brèche qui ne peut que les arranger.
Pourquoi passer par la voie légale quand on peut faire autrement ?
Tout peut se régler avec l’argent à Madagascar, tout se vend : la loi, les personnes, la conscience, et même la tradition.
Les seules personnes qui peuvent prétendre à une poste électorale sont celles qui promettent des contreparties à celles qui financent leurs élections, et la politique devient une course à l’argent.
Pendant ce temps, le peuple se trouve dans une misère absolue, et le pays occupe la 3eme place mondiale de la pauvreté.
H2R