Madagascar: à Antalya, un député appelle à la stabilité politique
30/05/2016 |
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Tant que Madagascar n'aura pas dépassé sa crise politique il lui sera impossible de sortir de son statut de “Pays moins avancé “, a affirmé ce samedi le député indépendant malgache du district d’Ambohidratrimo, Luc Ratsimbazafy, lors du deuxième jour de la Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA) à Antalya, en Turquie.
Selon lui, la Grande île a beau jouir de son indépendance depuis plus de cinquante ans et regorger de richesses, les crises politiques qui se sont succèder l'ont empêché de pouvoir advancer sur le plan économique et social.
Luc Ratsimbazafy affirme avoir constaté à Antalya qu'entre 70 et 80 pour cent des PMA souffrent d’instabilité politique.
Pour lui, il est essential d'établir une stabilité politique avec une alternance démocratique dans les pays afin de renforcer l'économique.
Avec plus de 300 partis politiques actifs pour une population de 20 millions d'habitants sans qu'il n'y ait de renouvellement de la classe politique ,à Madagascar, le député estime qu'il faudra du temps et de la patience mais qu'il faut se battre.
La question de l'instabilité politique des PMA a été souligné à plusieurs reprises lors de la Conférence, y compris par le Représentant des Nations Unies pour les PMA, Gyan Chandra Acharyaqui, a signalé vendredi que près d'un quart des PMA étaient sous l'emprise d'un conflit, les empêchant de progresser.
L'objectif est d'évaluer les progrès réalisés par ces 48 États depuis l’adoption, il y a cinq ans, du Programme d'action d'Istanbul, un plan sur 10 ans qui vise à donner une impulsion au développement économique et social des PMA.
(Interview : Luc Ratsimbazafy, député indépendant, du district d’Ambohidratrimo, Madagascar; propos recueillis par Stéphanie Coutrix)
Source:unmultimedia.org