A l'image d'AIR MAD, le président devrait définir une stratégie claire.
30/01/2016 |
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A l'ère de la mondialisation, où tous es pays sont concurrents, où les marchés se disputent à coup d'alliances et de spécialisations, Madagascar se doit de trouver sa voie, son destin, en fonction de ce qui l'avantage, et oublier les secteurs où il a pris trop de retards.
A l'instar d'Air Madagascar, qui a essayé d'être partout (Asie, Afrique du SUD ....), dont le constat est amer, car le marché n'est pas à la hauteur de l'ambition. Maintenant, la compagnie est à a recherche d'un nouvel investisseur, bref un acheteur tout simplement.
Mais AIR MADAGASCAR intéressera-t-elle vraiment un acheteur, au vu de son potentiel?
Pour les liaisons extérieures, une compagnie figurant dans la liste B n'intéresse personne, d'autant plus que 'on arrive même pas à remplir les avions qui effectuent des vols directs.
Par contre, l'état des routes est tel, que beaucoup de zones reculés de la grande île n'est accessible que par voie aérienne, alors pourquoi délaisse-t-on le marché intérieur au profit d'un marché où on est interdit d'exercer, et qui génère des pertes colossales?
Lors de sa dernière allocution télévisée, nous avons senti que le chef de l'exécutif manque de stratégie (sauf quand il s'agit du HVM), de CHOIX (que secteur booster, et justifier ce choix, , et avec quelles mesures ...), et a tendance à aller dans tous les sens.
Seulement, il ne faut pas oublier que de nos jours, un PAYS se dirige exactement comme une entreprise, qu'il n'est plus possible de dépenser un centime sans réfléchir à ce que cela ne rapporte, sous peine d'être en faillite, comme c'est le cas d'AIR MADAGASCAR .
Quand le parlementaire JAONA ELITE, a rapporté lors de sa participation à l'émission de TV PLUS du 24 Janvier, que sans les bailleurs de fonds, on ne paiera même pas le salaire des fonctionnaires ... on se demande pourquoi on les a augmenté dans ce cas?
N'oubliions surtout pas que cet argent "sois disant AIDE INTERNATIONALE" est à rembourser. Il faut dans ce cas là les considérer comme des investissements, mais pas seulement pour couvrir les dépenses de fonctionnements de l'existant.
Alors nous lançons un appel solennel, aux gouvernants de ce pays, d'agir vite, car à mi-mandat, on n'a pas le droit de donner l'impression au peuple qu'on recule plutôt que le contraire.
H2R